Le manuel du plombier FICSIT Inc.
Un guide pour les pipelines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce manuel (EN) a été initialement rédigé par @McGalleon#8273(Discord) /MkGalleon (Reddit)
Nous vous proposons ici sa traduction (FR)

 


Sommaire

Réalisé par : @McGalleon#8273 (Discord) – Reddit
(Pas encore officiellement) approuvé par Jace
Traduit par votre serviteur : @kshalow#5480
Le document peut être retrouvé en version original ici si besoin.



Préambule (ajout par kshalow)
Les fluides dans Satisfactory sont vraiment quelque chose à part qu’il est parfois dur d’appréhender et de maitriser. La communauté a déniché ce guide dans les méandres du web qui a été réalisé par un pilier de la communauté Satisfactory : McGalleon.
Nous allons parler donc ici de « mécanique de fluides », habilement modélisés par CoffeeStain et donc certains termes récurrents risquent d’apparaître : tuyau, pipe et pipeline (désignant le même objet), de pompes, de vannes (ou parfois mal surnommé « valves »), de hauteur de refoulement, de pression, de réservoir de fluide (petit ou industriel, aussi surnommé « Buffers »), de jonctions/croisements, de gestions d’overflow/surplus et de sous-produits.

ATTENTION : ce guide s’applique à tout fluide sauf les gaz : ces derniers ne subissent aucun des principes énoncés dans ce guide, le gaz se répandant partout de par sa nature volatile.



Leçon 1 : Principes de base – Comportement des pipes

Les pipelines dans Satisfactory sont très simplifiés par rapport aux vrais pipelines de la vraie vie.
Ils possèdent ici ces propriétés :

  • Bidirectionnel : les pipes n’ont pas de direction privilégié. Le fluide peut s’écouler dans les deux sens à travers un tuyau.

  • Lié la gravité : les fluides s’écouleront toujours vers le bas s’ils le peuvent en premier.

  • Basé sur la pression : les tuyaux utilisent la pression pour faire circuler les fluides à une certain vitesse appelé le débit

Ces propriétés conduisent au comportement suivant :

  • Les tuyaux accumulent de la pression plus leur volume interne est plein :
    Tuyau à moitié plein = 50% de pression / Tuyau plein = 100% pression.
    Cela plafonne à 1,3 m la hauteur de refoulement (abordé en leçon 2, la hauteur de refoulement (ou HeadLift) est la hauteur jusqu’à laquelle le fluide peut remonter sans avoir besoin de pompes).
  • Le fluide dans les tuyaux s’écoulera depuis les endroits de haute pression vers ceux à basse pression – du tuyau plein vers le tuyau moins plein

  • Tant que le volume interne d’un tuyau (« icône de bulle ») n’est pas plein, il ne peut pas transmettre sa hauteur de refoulement aux machines ni aux pompes.

    • Le débit est la quantité de fluide qui circule dans le tuyau par minute (1 m3 = 1000 litres ou 264,172 gallons)
    • Le débit maximum est la limite du tuyau : Ça ne pourra jamais couler plus vite que cela

    • Le montant actuel dans le tuyau est le volume interne – il montre la quantité de liquide dans la section de pipe et détermine combien la pression peut s’accumuler dans le tuyau

    Les pipes MK1 supportent jusqu’à 300m3/min
    Les pipes MK2 supportent jusqu’à 600m3/min

    Tout cela peut être simplifié en une seule et unique règle très simple :

    des tuyaux pleins sont des tuyaux contents !

Tant que vous vous assurez que le volume interne de la section est plein à 100%,
le pipeline ne devrait pas se comporter de manière étrange.


Leçon 1 : Principes de base – Question de connaissance

Fort heureusement, vous allez être capable de répondre à cette question :
Dans quel ordre les pipes vont-ils se remplir dans l’image ci-dessus ?
Bien sûr, l’ordre est A, puis B, puis C. Cela est dû à la gravité.
Tant que A n’est pas complétement plein, il n’y a pas assez de pression pour remplir B.
Et tant que B n’est pas complètement plein, il n’y a pas assez de pression pour remplir C.
Est-ce réellement si intuitif ? les pipes sont sans direction après tout. La force motrice qui fait que l’eau se déplace vers la gauche est donc la pression : quand A est plein, le prochain pipe vide est B, donc l’eau s’écoule dedans.

 

La pression fait que le fluide s’écoule
depuis le pipe plein vers le pipe vide.

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Leçon 2 : Principes de base – Pression

Les pipes ont 2 sortes de types de pressions : la hauteur de refoulement et la pression de fonctionnement

 

Hauteur de refoulement
(HeadLift)

Pression de fonctionnement
(WorkPressure)

Elle détermine la hauteur maximale à laquelle les fluides peuvent remonter et s’écouler (sans pompe).
Elle est transmise par les tuyaux qui sont totalement pleins et est égale dans tous les tuyaux connectés. (L’exception concerne les pompes non alimentées : ces dernières bloquent la hauteur de refoulement contrairement aux vannes).
Puisque la hauteur de refoulement concerne uniquement l’aspect vertical des tuyaux, l’aspect horizontale des tuyaux n’en a pas besoin pour maintenir le débit.

Où pouvez-vous retrouver cette notion ?

  • Tuyaux vides et pleins
  • Pompes
  • Buffers
Ceci est une variable cachée du jeu utilisée pour calculer le débit. Basé sur les différences de pression entre les sections de pipelines, le jeu détermine le débit qu’il devrait avoir dans les tuyaux.

Où pouvez-vous retrouver cette notion ?

  • Vannes et tuyaux
  • Opérations sur le débit (notamment avec les jonctions)
  • Buffers
Ce n’est peut-être pas tout à fait vrai, mais cela aide à simplifier les choses :
Vous ne devriez jamais vous soucier de la hauteur de refoulement
sauf si vous avez besoin de faire monter les fluides quelque part,
et ignorer la pression de fonctionnement.
Les machines dites « normales » produisent une hauteur de refoulement de 10 mètres.
Les pompes mk1 produisent une hauteur de refoulement de 20 mètres
Les pompes mk2 produisent une hauteur de refoulement de 50 mètres
Les buffers produisent une hauteur de refoulement basé sur leur niveau de remplissage : Petit buffer = 8 mètres / Grand buffer = 12 mètres. Si ces derniers ne sont pas pleins, la hauteur de refoulement sera moindre.

Toutes les machines ont une tolérance de 15% :

  • Machines normales : 12 mètres de hauteur de refoulement
  • Pompes mk1 : 22 mètres de hauteur de refoulement totale
  • Pompes mk2 : 55 mètres de hauteur de refoulement totale
Si vous allez au delà de ces valeurs, le débit va chuter à 0m3/min après le premier mètre. Construisez vos usines pour que vous n’ayez pas à atteindre ces limites.

 

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Leçon 3 : Principes de base – Gestion du flux

 

Cette mise en place a été construite avec du pipe mk1.
Ils ne peuvent transporter max que 300m3/min.
Chaque sortie de pipe a besoin de 100m3/min.
Cela marchera-t-il ?
Si vous avez répondu oui, la réponse est correcte !
Les 300m3/min sur la gauche sont exactement ce dont à besoin les 3 premières sorties, idem pour le flux de droite.
En réalité, la section de pipe du milieu n’est même pas nécessaire, donc il peut être construit de la sorte :


Qu’en est-il alors de cette mise en place ?
Il peut sembler qu’il y aura des problèmes de goulot d’étranglement, mais ce n’est pas correct. La raison?
Les jonctions n’ont pas de limite de débit

Vous voyez ? A aucun moment, il n’y a plus de 300m3/min dans le pipeline

 

Maintenant, quelque chose de différent : 8 pipelines, chacun reçoit 100m3/min, donc cela fait 800m3/min au total.
Comment cela fonctionnera-t-il ?

Utiliser juste 3 pipelines de sorties !

La raison pour laquelle ces chiffres ont l’air bizarre c’est parce que les pipelines essayent forcément d’avoir la même pression partout.
Ici, la pression de fonctionnement divise par 3 les sorties donc il sort 800/3, ce qui vaut 266,66

Ceci devrait rendre plus facile la compréhension

45 m3/min dans chaque sortie

 

Cette mise en place de pipeline devrait vous êtes familière : c’est le ratio idéal entre les extracteurs d’eau et les centrales à charbon (3 pour 8).
Et une fois encore : nulle part dans le pipeline, le débit n’excédera la limite des 300m3/min.

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Leçon 4: Principes de base – Les pompes

 

Les pompes sont des accessoires qui augmentent la pression à l’intérieur d’un pipeline. Elles n’augmentent pas le débit et ne sont pas nécessaires sur des sections de pipes uniquement horizontales.

La hauteur de refoulement qu’elles produisent est transmis à travers des sections de tuyaux pleins et est égal partout (cela signifie que plusieurs tuyaux qui montent partagent la même hauteur de refoulement, s’ils sont pleins).

La hauteur de refoulement des pompes ne s’additionnent pas, mais, elle s’additionne avec la hauteur de refoulement dû à la gravité à la sortie de la pompe.

Les pompes font également ces choses :

  • Elles empêchent le « backflow » (retour de flux/écoulement retour-arrière)
  • Elles préviennent du retour de pression
  • Les 2 types MK1 et MK2 peuvent débiter à 300 ou à 600m3/m
  • Elles génèrent un hologramme d’un anneau bleu quand vous la placez sur les conduites : ceci est leur hauteur de refoulement limite par rapport à l’emplacement choisi
 
Pompe Mk.1
Hauteur de refoulement 20m (MAX 22m)
Pompe Mk.3
Hauteur de refoulement 50m (MAX 55m)
Les pompes n’utilisent pas d’aspiration
le fluide doit pouvoir les atteindre avant qu’elles puissent commencer à travailler

La sortie est toujours du côté des bandes rayées
La hauteur de refoulement est la hauteur à laquelle un fluide peut être poussée. Une hauteur de refoulement de 1 mètre permet de faire monter le fluide de 1 mètre.

Les 3 sections peuvent faire monter le fluide jusqu’à 20 mètres
Les pompes qui ne sont pas alimentées fixent la hauteur de refoulement à 0 m sur la sortie de la pompe.
Mais elles autorisent toujours les fluides à passer.

 

Les pipes qui plongent et remontent au même niveau n’ont pas besoin de pompes : ils gagnent en pression du fait de la gravité !
La hauteur de refoulement des pompes ne s’additionnent pas

Une pompe montrera que sa hauteur de refoulement est aux alentours de 1,5m sur un pipeline horizontal (car la pompe représente une section de tuyau d’environ 1m50) : c’est la pression par défaut.

La hauteur de refoulement est mesuré à partir du centre de la pompe. Cela se mesure toujours vers le haut et jamais vers le bas
(les fluides « tombent » vers le bas par eux-mêmes, ils n’ont pas besoin d’être poussé vers le bas).

 


Leçon 4: Principes de base – Question de connaissance 2

Le pipe ici a 2 bosses  : la première est à 18m, la deuxième est à 22m.
La pompe est mise à 9m sur le premier pipe montant.
Cela sera-t-il suffisant pour les 2 bosses ?

Si vous avez lu attentivement la dernière page, vous vous rappellerez que la hauteur de refoulement des pompes et la hauteur de refoulement dû à la gravité se cumule (seulement après la pompe).

La pompe appliquera d’abord une hauteur de refoulement de 9m.
Après cela, le pipe descend et là, la gravité prend le relai.
Ensuite, le pipe remonte à sa hauteur original et la pompe prend le relais de nouveau et applique un ajout de 4 m à la hauteur de refoulement.

Donc, la pompe a seulement besoin de pomper l’eau 13 mètres plus haut que sa position.

 

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Leçon 5: Principes de base – Les réservoirs

 

 

Les réservoirs de fluides (surnommé « buffers » également) sont des structures qui permettent le stockage des fluides.

Pour remplir un buffer, le pipe connecté a besoin d’être capable de transmettre une hauteur de refoulement égale à la hauteur du buffer.

La hauteur de refoulement d’un buffer est proportionnelle à la quantité de fluides contenu dedans : un buffer à moitié rempli générera une hauteur de refoulement de 6 mètres et un petit buffer génère alors une hauteur de refoulement de 4m
Remplir et vider un buffer a quelques limitations :
tant qu’il n’a pas une hauteur de refoulement de 1,5m, le buffer ne se videra pas aussi vite qu’il se remplira.

Pour avoir au moins 1,5m de hauteur de refoulement dans un buffer, il faut :

  • Pour un petit buffer, qu’il soit rempli de 75m3 de fluides
  • Pour un grand buffer, qu’il soit rempli de 300m3 de fluides
Buffers en série

Les buffers connectés essayent de s’équilibrer les uns les autres :

  • Connecté en série, cela amène à un important « ballotement »
    (mouvement de va et vient entre les buffers)
  • Connecté en parallèle, ce phénomène est presque résolu
Buffers en parallèle

Les buffers trouvent leurs usages principales, pour les lignes de production qui ont une sortie vraiment discontinue (comme par exemple les plateformes de chargement de fluides) ou qui fluctuent beaucoup.

Il existe également plus d’usages plus spécialisés notamment pour les régulations de circuits (voir : leçon 9 – Circuits spéciaux).

 

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Leçon 6: Principes de base – Les vannes

Les vannes sont des ajouts sur le pipeline qui n’autorisent pas le backflow et qui rendent possible de limiter le débit dans le pipe.

Une valeur de limitation peut être mise en bougeant le curseur ou en entrant un nombre (merci de cliquer sur entrée pour confirmer la saisie)

 

Les vannes ont un léger problème visuel : le débit qu’elles indiquent est inexacte mais cela fonctionne correctement (si utilisé de la bonne façon).

Quand la pression à l’intérieur du pipe n’est pas assez grande (c’est-à-dire, quand la section de pipe n’est pas pleine), les vannes débitent moins que la limite qui leurs est fixée.

Le problème est encore pire sur les pipes avec une limite insuffisante de débit. La plupart des fluides vont dans la section sans vannes !

Quand le pipe est plein (et que la pression est assez importante de nouveau), les vannes fonctionnent comme attendues.

 Assurez-vous, quand le débit est divisé sur plusieurs pipes :

 

Débit d’entrée
=
Somme des limites de vannes
 

Beaucoup de vannes en séries souffrent des mêmes problèmes : tant que la section de pipe en entrée de celle-ci n’est pas pleine, elles ne sortiront pas autant que la limite fixée.
Cela ajoute un délai non nécessaire.

 

Les vannes en série ne réduisent cependant pas le débit possible.
Si les tuyaux étaient pleins, le réseau de tuyaux à gauche produirait 120 m³/min, comme prévu.

 

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Leçon 7: Plomberies avancées – Manifold

 

Un manifold, ou montage en série, est un arrangement de pipes et de jonctions connectés en série. Vu que les pipes (et les jonctions) sont bidirectionnelles, ils vont fatalement et finalement s’auto-équilibrer par eux-mêmes.
Aussi simple que cela puisse paraître, il existe certaines règles pour les faire fonctionner correctement :
1. Construisez toujours votre niveau de pipeline d’alimentation au niveau ou au-dessus des entrées de la machine. Évitez de le construire en dessous d’eux!
La hauteur de refoulement est la même pour tous les pipes ==>

Ce moyen d’alimenter les machines est plutôt risquée.
La raison en est plutôt simple : aucune machine ne sera alimentée tant que tout le réseau de tuyaux n’a pas le même niveau de liquide. Le problème est que, dès que ce niveau baisse, plus aucune machine ne reçoit assez de liquide.
Solution : Assurez-vous d’avoir un apport de fluide suffisant et ce montage sera fonctionnel et esthétique.
2. Assurez-vous de préremplir les machines – Une entrée de machine peut contenir 50 m³ de fluide. Assurez-vous que ce réservoir soit plein !
Si le stockage interne de la machine est complet, cela signifie que cette dernière peut fonctionner correctement en consommant seulement la quantité dont elle a besoin
3. Si vous rencontrez toujours des problèmes, transformez le réseau de canalisations en boucle – Une boucle est utilisée pour injecter du fluide des deux extrémités et éviter les pertes.
4. Si vous observez toujours des problèmes de stabilité, l’ajout de vannes devant chaque entrée de machine va aider à stabiliser la fluidité de l’ensemble du réseau.
En limitant l’apport au stricit nécéssaire en entrée de la machine, cette dernière aura juste ce dont elle a besoin et ne cherchera pas à remplir plus que nécessaire sont réservoir tampon interne (50 m³) au détriment des autres machines connectées sur le même réseau d’alimentation.
Chaque machine veut remplir son réservoir tampon le plus vite possible. Le problème c’est qu’elle va « canibaliser » (se réserver) tout le débit rien que pour elle, sans partage et sans limite tant qu’elle le pourra.
Résultat : une baisse importe de pression dans le réseau ce qui va mécaniquement se reporter sur l’alimentation du reste des machines.

A noter : Si l’apport en liquide est suffisant et que les réservoirs tampons sont tous pleins, l’ajout des valves n’est pas utile. Mais ça aide grandement en cas de démarrage/reprise de toutes les machines simultanément.

La plupart de ces mesures sont actuellement nécessaires pour les réseaux de canalisations auxquels sont connectés au moins 5 machines.
À l’avenir, ce problème sera, espérons-le, résolu.

 

 

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Leçon 8: Plomberies avancées – Le recyclage des sous-produits

 

Certains processus, comme l’aluminium, génèrent des sous-produits (ici : de l’eau) qui doivent être traités.

Habituellement, les Pionniers essaient juste de réinjecter l’eau dans la première raffinerie.

Voyez-vous un problème là-dedans ?

Sans aucun travail supplémentaire, la deuxième raffinerie se boucherait si son tuyau de sortie était simplement connecté au tuyau d’entrée de la première raffinerie

Il existe plusieurs façons de résoudre ce problème :

  1. Underclockez les extracteurs d’eau et limitez-les également avec une vanne (pour plus de sécurité) (cette solution ne fonctionne que si chaque machine fonctionne à 100 % d’efficacité, très instable sinon)
  2. Consacrez certaines raffineries à fonctionner uniquement sur le sous-produit de l’eau (la solution la plus stable)
  3. Fournissez l’eau à d’autres machines (comme les générateurs de charbon, la centrale nucléaire, etc.)
  4. Emballez-le et broyez-le (c’est la pire des solutions)
Ce ne sont que 2 des 4 Solutions. Il existe de nombreuses variantes, mais ce sont les plus faciles. Alternativement, il existe également un circuit spécial qui peut résoudre ce problème : la jonction à priorité d’entrée variable (Leçon 10)

 

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Leçon 9: Circuits particuliers – Filtres sur débit

L’égaliseur de débit

L’égaliseur est un circuit spécial qui réduit les fluctuations de débit. Lorsqu’il est connecté, il essaiera de réduire les fluctuations importantes en stockant le fluide lorsqu’il y en a trop et en le déchargeant lorsqu’il y en a trop peu.

 

La limite de la vanne reste intacte. Si vous pensez que le circuit est trop instable, essayez d’ajouter des pompes de pipeline à l’entrée et à la sortie.
L’utilisation principale de ceci est vraiment juste pour la lissage du débit :
si vous trouvez un tuyau fluctuant, vous pouvez utiliser ce circuit pour le stabiliser et faciliter la lecture du bon débit.

Le compensateur de débit

Le compensateur est une version améliorée de l’égaliseur. (Vous pourriez l’appeler l’égaliseur Mk.2) Lorsqu’il est connecté, il réduit encore plus les fluctuations que l’égaliseur, mais il est également beaucoup plus lent et un peu instable.

 

La limite de valve reste intacte. Si vous pensez que le circuit est trop instable, essayez d’ajouter des pompes de pipeline à l’entrée et à la sortie.
Le Compensateur a un cas d’utilisation similaire à l’Egaliseur : le lissage du débit.
Même les pipes super dynamique Mk.2, qui ont souvent des débits très fluctuants, peuvent être apprivoisés par le compensateur.
(Il n’est pas exact d’appeler ces constructions des « circuits », mais il est plus facile de s’y référer de cette façon)

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Leçon 10: Circuits particuliers – Jonctions à priorité variables

Jonctions d’entrées à priorité variable

Le VIP est un circuit qui donne la priorité à l’entrée la plus basse.
Une fois connecté, il permettra au tuyau tout en bas de s’écouler librement, tout en bloquant les supérieurs (sauf si la sortie permet plus de débit).
Les pompes peuvent être remplacées par des vannes si le VIP est très court
Pour des priorités variables, utilisez plus d’entrées en étendant le VIP vers le haut.
N’hésitez pas à modifier le nombre d’entrées et sorties!
(Minimum : 2 entrées, 1 sortie)

Jonctions de sorties à priorité variables

Le VOP est un circuit qui donne la priorité à la sortie la plus basse.

Une fois connecté, il essaiera de remplir le tuyau de sortie le plus bas d’abord.
Une fois qu’il est plein, il remplira le prochain plus haut.
Le VOP est fondamentalement juste une jonction de débordement étendue (overflow).
Pour des priorités variables, utilisez plus de sorties en
étendant le VOP vers le haut.
N’hésitez pas à modifier le nombre d’entrées et sorties!
(Minimum : 1 entrées, 2 sortie)

 

Ces 2 circuits peuvent être combiné en un pour faire
une jonction à priorité d’entrées et de sorties !

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Leçon 11: Circuits particuliers
Astuces avec la hauteur de refoulement

La jonction « Sur plus » (overflow)

La jonction de débordement permet à tout flux qui ne rentre pas dans le tuyau du bas d’être dérivé.

Quand il est connecté, il ne deviendra actif qu’une fois le tuyau du bas saturé – puis tout flux supplémentaire se déplacera après la petite « bosse »
La pompe est là pour donner au fluide suffisamment de hauteur de refoulement pour se déplacer sur la bosse quoi qu’il arrive.

Systématiquement, le liquide ne s’écoulera sur la bosse qu’une fois que la sortie inférieure est pleine

 

Le « château d’eau »

Le château d’eau permet aux canalisations connectées de fonctionner sans pompes.

Lorsqu’il est connecté, tant que les tuyaux passent sous le buffer,
aucune pompe ne sera nécessaire.

Si la vanne n’est pas utilisée, la tour doit constamment être remplie.

La pompe 2 voies

La pompe 2 voies permet aux fluides de se déplacer à la fois vers le haut et vers le bas.

Lorsqu’il est connecté, il donne au pipe connecté une hauteur de refoulement augmentée, mais n’empêche pas le reflux. Cela fonctionne très bien dans une combinaison avec un château d’eau, car elle permettra encore le reflux lors des coupures de courant.

 

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Leçon 11 : Circuits particuliers – Quelques exemples

 

 

Ce ne sont que les circuits spéciaux les plus utiles.
Il y en a quelques autres, mais ils ne sont pas pratiques/utiles pour les besoins généraux des usines des pionniers FICSIT.
Sur demande ultérieure, ce manuel sera complété par plus d’informations sur les mécaniques des pipelines.
J’espère que ce manuel pourra vous aider à résoudre certains de vos problèmes d’usine
ou à répondre à certaines de vos questions.

Explications en vidéos (FR)